Le Parrain du mois de l’Année de la Culture 2025, le talentueux artiste plasticien Boubacar Doumbia, fondateur du Centre N’DOMO de Ségou, a accueilli ce samedi 19 juillet 2025, une foule de passionnés d’Arts et de Culture composée d’étudiants, de chercheurs, d’artistes, écrivains. Ces passionnés étaient venus admirer et découvrir le bogolan, ce textile ancestral devenu un outil moderne de développement.
Une forte délégation officielle a participé à l’événement, conduite par Dr. Nohan SOW, Chef de Cabinet du Ministère, représentant le Ministre Mamou DAFFÉ, avec la présence de M. Yamadou KEITA, Conseiller du Gouverneur de Ségou et de la Directrice du Cerfitex.
Le Centre N’Domo, c’est bien plus qu’un atelier : c’est un modèle économique et culturel où la tradition rencontre l’innovation pour bâtir un avenir durable. Le Centre N’domo désormais le pilier de l’art textile respectueux de l’écologie. Célèbre pour son tissu vedette, le bogolan, le centre N’domo est une plaque tournante dans la fabrication et la vente de tissus écologiques à base de teinture naturelle.
Le Centre N’domo, situé dans la commune rurale de Pélengana, à seulement 5 kilomètres de Ségou. Construit à partir de bambou et de banco rouge, le N’domo joue un rôle prépondérant dans l’initiation des jeunes en milieu bamanan. Situant dans les limites d’âge de 15 et 25 ans pour les garçons. Ici, l’activité principale est la confection et la vente de produits artisanaux locaux, en particulier le tissu traditionnel bogolan, dont la réputation a dépassé les frontières maliennes.
La spécialité du N’domo réside dans la teinture végétale, une méthode durable qui préserve l’environnement et l’écosystème environnant. Sur le site, un espace spécialement aménagé est dédié à la teinture et au recyclage des déchets. Rien ne se perd dans cet atelier. Tous les matériaux employés dans la fabrication du bogolan sont réutilisés, insiste le premier responsable qui met en avant l’innocuité des plantes utilisées.
Les principales plantes employées sont le N’galama (Anogeissus leïocarpa) et le Mpeku, les écorces du raisin sauvage. Selon notre interlocuteur, ces deux plantes n’ont aucun impact négatif sur la nature.
CCOM-MACIHT



