Défense numérique du Mali : Visite pédagogique de la 5ᵉ promotion de l’École de Guerre du Mali à la SMTD-SA.

La Société Malienne de Transmission et de Diffusion (SMTD-SA) a eu l’honneur et le plaisir d’accueillir, ce vendredi 28 novembre 2025, la 5ᵉ promotion de l’École de Guerre du Mali, dans le cadre d’une visite pédagogique consacrée à la découverte des infrastructures techniques et stratégiques de l’entreprise. Cette immersion a permis aux auditeurs de se familiariser avec les principaux maillons du dispositif national de transmission et de diffusion, à travers la découverte du Data Center de la SMTD-SA, infrastructure essentielle pour l’hébergement de données stratégiques, de la Station Terrienne du Point G, pivot des communications satellitaires nationales, du Centre Émetteur de Kati, plateforme clé pour la radiodiffusion et la télédiffusion, ainsi que de la Direction Générale de la SMTD-SA, où une présentation globale des missions, enjeux et perspectives de l’entreprise a été faite. À l’issue du parcours, une séance d’échanges et de partage d’expériences s’est tenue entre les auditeurs, leurs encadreurs et le Comité de Direction de la SMTD-SA, présidé pour l’occasion par le Directeur Général Adjoint, Seriba Adama COULIBALY. Ce moment d’interaction a permis d’aborder les défis opérationnels, les enjeux de souveraineté numérique ainsi que les perspectives de coopération entre les deux institutions. Cette visite s’inscrit, pleinement, dans le partenariat solide et dynamique unissant la SMTD-SA et l’École de Guerre du Mali. Elle illustre, également, l’importance stratégique que les plus hautes autorités accordent aux sociétés d’État œuvrant pour la transmission, la diffusion et la défense de la souveraineté numérique du Mali. SMTD-SA.

APDP : Ouverture officielle de son antenne régionale à Kayes

La région de Kayes a franchi une étape majeure dans le renforcement de la protection des données personnelles, avec l’ouverture officielle d’une antenne, ce jeudi 27 novembre 2025, dans la capitale des Rails. La cérémonie a été présidée par le Président de l’Autorité, Pr Mamoudou Samassékou, en présence du Gouverneur de région de Kayes, Général de Brigade Moussa SOUMARÉ et du Maire de la commune urbaine de Kayes, Mamadou DIALLO, ainsi que de plusieurs autorités administratives, leaders communautaires, acteurs de la société civile et partenaires techniques. Dans son allocution, le Président de l’APDP a souligné l’importance stratégique de cette antenne régionale, qui vise à rapprocher l’Institution des citoyens, à faciliter les formalités déclaratives et à renforcer la sensibilisation sur les droits et obligations en matière de collecte et de traitement des données personnelles. Il a également rappelé que la protection des données est aujourd’hui un enjeu fondamental pour la sécurité, la confiance numérique et le développement. Prenant la parole à sa suite, le Gouverneur SOUMARÉ a salué l’initiative de l’APDP, qu’il a qualifiée de « pas décisif » pour la modernisation de l’Administration et la sécurisation des informations des citoyens. Il a réaffirmé l’engagement des autorités régionales à accompagner l’APDP dans ses missions. Monsieur le Maire, quant à lui, a exprimé sa satisfaction de voir Kayes accueillir cette première antenne régionale de l’APDP qui contribuera au renforcement de la protection de la vie privée et des données à caractère personnel des populations contre les usages abusifs des informations les concernant. À cet égard, il a exhorté les citoyens en leur qualité de personnes concernées et les responsables de traitement à une meilleure observation des prescriptions légales réglementaires en matière de protection des données à caractère personnel. À titre de rappel, l’ouverture de cette antenne régionale s’inscrit dans la volonté de l’APDP de déployer progressivement ses services à l’intérieur du pays afin de garantir aux citoyens, une protection effective du droit au respect de leur vie privée et des données personnelles les concernant sur toute l’étendue du territoire national.

CDTM–INPS : Renforcement de compétences syndicales

La Section CDTM–INPS (de la Confédération Démocratique des Travailleurs du Mali – CDTM) a organisé un atelier de formation syndicale à destination des agents et militants engagés dans la défense des droits des travailleurs, le 29 novembre 2025. Cette initiative s’inscrit dans une dynamique de renforcement des capacités et de consolidation du mouvement syndical malien face aux nombreux défis professionnels et sociaux actuels. L’atelier a porté sur trois thèmes majeurs, choisis pour améliorer la conscience syndicale et le leadership des participants. Bamary BAGAYOGO, Secrétaire à l’organisation du Bureau Exécutif de la CDTM et agent à la mairie, a d’abord proposé un retour sur l’historique du mouvement syndical au Mali. Cette présentation a permis de mettre en lumière les luttes passées, les conquêtes obtenues et l’évolution du syndicalisme, afin d’offrir un éclairage sur les enjeux d’aujourd’hui et ceux à venir. Ensuite, Oumar TRAORÉ, Secrétaire administratif du BE-CDTM, enseignant-chercheur et auteur du livre « Le pouvoir des travailleurs : aperçu sur l’histoire et le rôle des syndicats au Mali », a animé deux sessions clés. La première portait sur les conventions 87 et 98 de l’Organisation Internationale du Travail (OIT), qui garantissent la liberté syndicale et protègent les droits fondamentaux des travailleurs. La seconde visait à développer le leadership syndical, un levier essentiel pour renforcer la mobilisation, la communication et la capacité d’initiative des militants. Cette formation s’inscrit dans la volonté de la CDTM–INPS de renforcer la culture syndicale, de promouvoir la connaissance des droits des travailleurs et de développer un leadership responsable au sein des syndicats. Elle outille, ainsi, les militants pour mieux défendre les intérêts des travailleurs dans un contexte professionnel et social souvent difficile. À travers ce type d’actions, la CDTM confirme son rôle pivot dans le soutien et la dynamisation du mouvement ouvrier malien, en construisant un socle solide de compétences et d’engagement au service des travailleurs. SRP/ INPS

Office du Niger : Examen des statuts et règlement intérieur des Délégués Généraux

Loin d’être une association, les Délégués Généraux des Exploitants Agricoles de l’Office du Niger constituent plutôt un organe consultatif institué par le décret de gérance de l’Office du Niger. Ainsi, il apparaît clairement comme un interlocuteur entre l’Office du Niger et les Organisations Professionnelles Agricoles (OPA). Pour l’examen des statuts et règlement intérieur des Délégués Généraux des Exploitants Agricoles de l’Office du Niger, le PDG, le DGA, les Directeurs spécialisés, les Chargés de Mission, les Chefs Services rattachés à la Direction Générale, les Directeurs des zones de production et le Secrétaire Général du comité syndical étaient en conclave, lundi 24 novembre 2025, à la Direction Générale de l’Office du Niger à Ségou. Les échanges ont porté sur les textes relatifs à la constitution, la dénomination, au siège social ainsi qu’à la durée du mandat. Ce n’est pas tout : l’objet, l’affiliation, les instances, les organes, les ressources et l’affectation ont également fait l’objet de discussion. S’y ajoutent, la gestion des conflits et une éventuelle dissolution. À la lumière des échanges, il est ressorti clairement que loin d’être une association, les Délégués Généraux des Exploitants Agricoles de l’Office du Niger constituent plutôt un organe consultatif institué par le décret de gérance de l’Office du Niger. Ainsi, il apparaît comme un interlocuteur entre l’Office du Niger et les Organisations Professionnelles Agricoles (OPA). À cet effet, les Délégués Généraux des Exploitants Agricoles de l’Office du Niger doivent concevoir les modalités de leur fonctionnement à travers un règlement intérieur. Office du Niger

Lutte contre le blanchissement illite : Une délégation de l’OCLEI en visite à la cour suprême et au pôle national économique et financier

Le mercredi 26 novembre 2025, le Président de l’OCLEI, Dr Modibo Sacko, a conduit une délégation de haut niveau auprès du Président de la Cour suprême, puis du Procureur du Pôle national économique et financier. Avec ces deux institutions clés de l’architecture nationale de bonne gouvernance, les échanges ont porté sur le renforcement de la collaboration et la nécessité d’une action coordonnée dans la lutte contre la délinquance financière, en particulier contre la corruption et l’enrichissement illicite. Reçue en premier par le Dr Fatoma Théra, la délégation de l’OCLEI a bénéficié de conseils, ainsi qu’un échange approfondi sur les voies et moyens permettant de consolider le partenariat et d’améliorer la collaboration interservices face au fléau de la corruption et de l’enrichissement illicite. Lors de l’entretien suivant, le Procureur du Pôle national économique et financier, M. Mohamedine Ag Houssa, a insisté sur l’importance d’un partage régulier d’informations et d’un travail conjoint, gages d’une lutte plus efficace, cohérente et soutenue contre la corruption et l’enrichissement illicite. Dans sa réponse, le Président de l’OCLEI a assuré ses interlocuteurs que leurs recommandations seront pleinement prises en compte. Il a annoncé que des mécanismes concrets seront mis en place pour intensifier la collaboration et obtenir des résultats encore plus probants dans la lutte contre les délinquances financières au Mali. À la faveur de ces deux audiences, les nouveaux Membres récemment nommés au Conseil de l’OCLEI ont été présentés aux deux institutions. Il s’agit, outre du Président Dr Modibo Sacko, de Mohammed Saïdou SÈNE, du Colonel-major Modibo Issa Georges KEITA et de Mamadou Siragata TRAORÉ. OCLEI

6e session du Comité National de Pilotage du Projet Brigade Verte pour l’Emploi et l’Environnement : Plus de 2 700 hectares aménagés et 3 911 coopérateurs mobilisés

Redouane Ag Mohamed Ali, Ministre-commissaire à la Sécurité Alimentaire a ouvert la sixième session du Comité National de Pilotage du Projet Présidentiel Brigade Verte pour l’Emploi et l’Environnement. ‎Du lancement du projet en mars 2021, à la sixième session, du 25 novembre 2025, le projet a enregistré d’importantes réalisations. L’information a été donnée par le Ministre-commissaire à la Sécurité Alimentaire, Redouane Ag Mohamed Ali, lors de la cérémonie d’ouverture de la 6ème session du Comité National de Pilotage du Projet présidentiel, Brigade Verte pour l’Emploi et l’environnement. ‎Les travaux se sont déroulés à Bamako avec la participation en ligne du Directeur régional de l’Agence Italienne pour la Coopération au Développement (AICS), en présence des représentants des Partenaires Techniques et Financiers, des représentants des Organisations de la Profession Agricole, de la société civile, entre autres. ‎<< De la cérémonie de lancement du projet, déroulée à Kayes, le 22 mars 2021, à aujourd’hui, le projet a néanmoins enregistré d’importantes réalisations >>, a rapporté Redouane Ag Mohamed Ali, Ministre-commissaire à la Sécurité Alimentaire. ‎On retient, essentiellement : La réalisation des études de faisabilité et de conception des interventions techniques ; La mise en place et l’opérationnalisation du dispositif institutionnel de pilotage et de gestion du projet ; La réalisation, en cours de finalisation, de 23 sites agroforestiers de près 120 ha chacun, dotés d’une clôture grillagée ; La réalisation de 89 forages positifs dont 61 déjà équipés et fonctionnels ; La réalisation de 46 châteaux d’eau de 20 m3 chacun. ‎A cela, s’ajoutent : La dotation des 23 sites en loges techniques ; L’aménagement de 2 737 hectares dont 115 hectares de périmètre maraichers destinés prioritairement aux femmes ; La plantation et ou l’enrichissement de 1 301 ha en gommiers ; La réalisation de 144 750 demi-lunes ; La création de 24 coopératives avec autant de brigades de surveillance ; La mobilisation de 3 911 coopérateurs dont 1 757 femmes ; La formation de 753 jeunes dont 280 femmes. ‎Le Projet Brigade Verte pour l’Emploi et l’Environnement est né de la volonté des plus hautes autorités du pays de tout mettre en œuvre pour trouver des solutions idoines et durables aux multiples défis, qui deviennent des préoccupations majeures et au rang desquelles l’emploi des jeunes, la préservation de l’environnement face aux changements climatiques, le développement économique et humain, le renforcement de la résilience, la stabilité et la paix. ‎Il convient de préciser que ce bref rappel vise, surtout, à dire qu’au regard des enjeux, cette rencontre revêt un caractère tout particulier en ce qu’elle appréhende la fin prochaine du projet PBVE et qu’elle consacre en même temps l’aboutissement heureux d’un long processus de réalisations bénéfiques pour les populations de Kayes, Bafoulabé, Yélimané, Nioro et Diéma. ‎<< Si dans l’ensemble, le Projet PBVE a comblé beaucoup d’attentes, il faut tout de même reconnaitre que sa mise en œuvre s’est déroulée dans un contexte peu favorable caractérisé par une conjoncture mondiale difficile, une insécurité résiduelle dans les zones d’intervention, la pandémie du COVID-19 et des saisons pluvieuses quelquefois excédentaires >>, regrette-t-il, avant d’ajouter que tous ces facteurs conjugués ont eu, en effet, des impacts négatifs sur l’exécution normale des activités. ‎Auparavant, le Directeur régional de l’Agence Italienne pour la Coopération au Développement (AICS), avait souligné que la session ordinaire du Comité National de Pilotage est toujours un moment privilégié pour les parties prenantes, qui l’animent, afin d’échanger autour des résultats déjà engrangés au cours des étapes parcourues, en vue de la consolidation des acquis, voire l’élaboration de propositions pertinentes pour de nouveaux projets de développement au profit des terroirs. CSA

DGAT : 5ᵉ réunion bimensuelle de la Direction générale de l’Administration du Territoire

La 5ᵉ réunion bimensuelle de la Direction générale de l’Administration du Territoire s’est tenue, ce mardi 25 novembre 2025, dans la salle de réunion de la DGAT. Présidée par le Directeur général, Abdou Salam DIEPKILE, elle a enregistré la présence du Directeur général adjoint, des Sous-directeurs, des Chefs de Bureau, des Chefs de Division, des Chefs de Section ainsi que des chargés de dossiers. Le Directeur général a d’abord procédé à un rappel synthétique des points abordés lors de la précédente rencontre, notamment l’état d’avancement des dossiers en cours. Le contrôle des tâches a, ensuite, permis de faire le point, sous-directeur par sous-directeur, sur l’exécution des missions assignées. Dans son allocution, le Sous-directeur a présenté les tendances observées dans le cadre de la Révision Annuelle des Listes Électorales (RALE). Cette révision met en évidence le nombre de nouveaux majeurs validés, les transferts effectués y compris via la plateforme www.ralenti.ml — ainsi que les radiations enregistrées. Il a, également, fait le compte rendu de la mission à Dakar, menée au profit de l’Unité de supervision et de contrôle des assujettis, dans le cadre d’un atelier organisé par le Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment de capitaux (GIABA). L’intervention du Sous-directeur de la Modernisation et des Actions Territoriales a été axée sur l’avancement de plusieurs projets de textes en cours, notamment celui relatif au port de l’uniforme des Représentants de l’État, les textes concernant les VFQ, l’opérationnalisation du Centre de Perfectionnement Préfectoral de San, ainsi que l’évolution du Document Cadre de Politique Nationale de l’Administration du Territoire (DCPNAT). Plus rien n’étant inscrit à l’ordre du jour, la séance a été levée sur les remerciements du Directeur général, qui a salué la disponibilité et l’engagement des participants.

DNSEP : Session de formation sur la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme

Sous la présidence du Directeur national, Aliou dit Boubou Diallo, la Direction Nationale des Sports et de l’Éducation Physique (DNSEP) a pris un engagement fort dans la lutte contre la criminalité financière, en organisant une session de haut niveau pour ses cadres. Animée par des experts du CENTIF, cette session de formation a permis d’instruire les contrôleurs et superviseurs sur les enjeux actuels du blanchiment et du financement du terrorisme. Diallo a insisté sur le fait que ces crimes ne menacent pas seulement l’économie, mais, aussi la stabilité et la sécurité du pays. Grâce à ces échanges, les participants sont, désormais, mieux armés pour détecter et prévenir les risques, consolidant, ainsi, une chaîne de contrôle interne robuste et conforme aux normes internationales.

DGCT : Point sur l’Avancement de son Plan d’Action 2025

La Direction générale des Collectivités territoriales (DGCT) a tenu, ce lundi 24 novembre 2025, une réunion de coordination et de suivi crucial, pour évaluer les progrès réalisés et planifier les actions futures, réaffirmant son engagement à atteindre les objectifs du Programme de Travail Gouvernemental pour l’année 2025. Une Mobilisation matinale pour l’efficacité La salle de conférences de la DGCT a servi de cadre à cette rencontre professionnelle, qui a démarré sous la présidence du Directeur général des Collectivités territoriales, Abdrahamane Cissé. Elle a rassemblé un parterre de responsables clés : les Sous-directeurs; les Points focaux des projets et programmes ; de jeunes élèves fonctionnaires de l’École nationale d’Administration (ENA), invités à s’imprégner des processus décisionnels. Bilan de la semaine et planification des actions prioritaires L’ordre du jour a porté sur deux points principaux, essentiels à la bonne marche de la DGCT : Bilan de la Semaine Écoulée (17 au 21 novembre) Les participants ont procédé à un examen exhaustif de la mise en œuvre des activités inscrites au Plan d’action 2025. Cette étape a permis de mesurer le niveau d’atteinte des résultats et d’identifier les éventuels goulots d’étranglement. Planification des Actions Prioritaires (24 au 28 novembre) La réunion a abouti à l’établissement d’une feuille de route précise pour la semaine en cours, articulée autour de deux chantiers majeurs et structurants pour la gouvernance territoriale : Poursuite de la Revue Décrétale : Les équipes continueront d’analyser et d’intégrer les observations issues des trois ateliers précédents concernant l’avant-projet de décret déterminant les modalités d’élaboration, de conclusion et de suivi des contrats de performance des Collectivités territoriales. Ce texte vise à renforcer la responsabilité et l’efficacité de l’action locale ; Finalisation du Guide de Contrôle : L’accent a été mis sur l’accélération des travaux de finalisation du Guide d’exercice du contrôle de légalité des Collectivités territoriales, un outil essentiel pour garantir la conformité des actes locaux aux lois et règlements en vigueur. Rappel de la Mission et Clôture En conclusion de la réunion, le Directeur général a délivré un message fort aux participants. Il a souligné avec insistance la nécessité impérieuse d’atteindre l’intégralité des objectifs fixés par le plan d’action 2025. “L’atteinte de nos objectifs est un jalon crucial, qui contribue, directement à la concrétisation des ambitions plus larges du Programme de Travail Gouvernemental de 2025. La rigueur et la coordination de chaque service sont notre meilleure garantie de succès,” a-t-il rappelé. La session, marquée par un professionnalisme et une efficacité notable, s’est achevée sur des mots d’encouragements du Directeur général, saluant l’engagement de ses équipes. La Direction générale des Collectivités territoriales confirme, ainsi sa détermination à mener à bien ses missions de réforme et de modernisation, éléments clés de la décentralisation et de l’amélioration de la performance publique locale. DGCT MALI

CNDH : Sensibilisation de la population de Bancoumana sur les droits de la femme et les VBG

Dans sa mission de promotion des droits de l’Homme, la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) a organisé, le 15 novembre 2025, à Bancoumana, une session de sensibilisation de la population sur le droit de la femme et les Violences Basées sur le Genre (VBG). Cette activité avait pour objectif général de contribuer au changement de comportements et d’attitudes en faveur du respect des droits des femmes et à la lutte contre les VBG. Elle visait, spécifiquement, à informer et sensibiliser les communautés sur les droits de la femme, convaincre des leaders communautaires à s’engager pour le respect des droits de la femme et la lutte contre les VBG. Des leaders communautaires et religieux, des femmes, des filles, des organisations de défense des droits de la femme et d’autres couches sociales ou catégories socioprofessionnelles ont participé à l’activité. La cérémonie d’ouverture a réuni le Chef de village, le Maire, le Sous-préfet de Bancoumana. Du côté de la CNDH, il y avait : la Présidente de la sous-commission protection des Droits de l’Homme, la commissaire BOUARE Bintou Founé Samaké, la Présidente de la sous-commission promotion des droits de l’Homme, Maïmouna Dioncounda DEMBELE et deux chargés de dossiers. Dans son intervention, BOUARE a présenté les droits fondamentaux des femmes, notamment, l’égalité, le droit à la propriété, au travail, à l’éducation, ainsi qu’à la santé reproductive. Elle a insisté sur la nécessité de faire respecter ces droits malgré les résistances culturelles, en rappelant, notamment l’importance de l’acte de naissance et du mariage civil. Elle a, également, rappelé que les droits des femmes sont universels, reconnus par la Constitution et plusieurs instruments internationaux ratifiés par le pays, notamment, la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, le Protocole de Maputo. De son côté, la présidente de la sous -commission promotion des droits de l’Homme, Maïmouna Dioncouda DEMBELE, a exposé les différentes formes de VBG, notamment les violences physiques, sexuelles, psychologiques, sociales et économiques. Elle a rappelé que les VBG touchent, principalement les femmes ; certains hommes sont aussi touchés par le phénomène. Il faut noter que cette activité de sensibilisation s’inscrit dans la continuité de la série d’actions menées par la CNDH dans le cadre de la promotion et de la protection des droits humains, particulièrement ceux des femmes. Elle vise à instaurer une véritable culture des droits humains au Mali. Pour la CNDH, la protection des droits de l’Homme est une responsabilité partagée. Nul n’est à l’abri de la violation de ses droits. C.Com CNDH