Coopération bilaterale : La Confédération des États du Sahel au centre des échanges entre le Président du Mali et son homologue du Niger

Le Président de la République du Niger, Son Excellence le Général Abdourahamane TIANI, a effectué ce mardi 30 septembre 2025 une visite d’amitié et de travail en République du Mali. À son arrivée à l’Aéroport international Président Modibo Keïta-Sénou, il a été accueilli par le Président de la Transition, Chef de l’État et Président de la Confédération des États du Sahel (AES), Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA. La rencontre a été marquée par un entretien en tête-à-tête entre les deux Chefs d’État au Palais de Koulouba, suivi d’une réunion élargie aux délégations respectives. Cette visite illustre une nouvelle fois la vitalité de la coopération et la profondeur des relations fraternelles qui unissent le Mali et le Niger, deux pays membres fondateurs de l’Alliance puis de la Confédération des États du Sahel. Le Président nigérien était accompagné du Général d’Armée Salifou MODY, Ministre d’État, Ministre de la Défense Nationale, ainsi que de M. Salim Mahamadou GADO, Directeur de Cabinet du Chef de l’État. Du côté malien, prenaient part aux échanges le Général de Corps d’Armée Sadio CAMARA, Ministre de la Défense et des Anciens Combattants, M. Alousséni SANOU, Ministre de l’Économie et des Finances, M. Mossa AG Attaher, Ministre des Maliens établis à l’extérieur et de l’Intégration africaine, ainsi que plusieurs proches collaborateurs du Président de la Transition. Dans son allocution, le Président Abdourahamane TIANI a rappelé le contexte qui a renforcé l’unité entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso, notamment lors de la tentative d’isolement du Niger en 2023, à laquelle les pays frères ont opposé une solidarité sans faille. Il a exprimé sa gratitude au peuple malien, au peuple burkinabè et à l’ensemble des citoyens du Sahel pour leur résilience et leur engagement en faveur de la souveraineté et de la dignité de la région. Évoquant l’évolution institutionnelle de l’AES, il a souligné les avancées enregistrées depuis la création de l’Alliance des États du Sahel en septembre 2023, puis de la Confédération des États du Sahel en 2024 à Niamey. Trois piliers structurent cette Confédération : la défense et la sécurité, la diplomatie et le développement. Sur le plan sécuritaire, il a annoncé que la force conjointe est déjà opérationnelle, avec un état-major basé à Niamey et des bataillons actifs dans des opérations bilatérales et multilatérales. Sur le plan diplomatique, les pays membres défendent désormais une position commune dans les grandes instances internationales, tandis que sur le plan du développement, les préparatifs liés à la Banque Confédérale d’Investissement et de Développement sont déjà achevés et sa mise en fonction sera prochainement officialisée à Bamako. Le Président TIANI a enfin insisté sur l’importance de la convergence des peuples du Sahel autour d’un projet de souveraineté et de prospérité partagée, qu’il a qualifié de « révolution conduite par les peuples eux-mêmes ». Selon lui, cette dynamique historique est la promesse d’un avenir de stabilité et de succès pour l’ensemble de la région. Par cette visite d’amitié et de travail, le Mali et le Niger ont réaffirmé leur volonté commune de renforcer leurs liens stratégiques et de consolider les acquis de la Confédération des États du Sahel, au service de la paix, de la sécurité et du développement des peuples sahéliens.  

80e AG de l’ONU : Accueil populaire du Premier Ministre, le Général de Division Abdoulaye MAIGA de retour à Bamako

Le Général de Division Abdoulaye MAIGA, Premier Ministre, Chef du Gouvernement a regagné Bamako ce mardi 30 septembre 2025 en provenance de New York. A sa descente d’avion, il a été accueilli par plusieurs membres du Gouvernement. Les bamakois sont sortis également massivement pour saluer le Premier Ministre qui avait représenté le Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat, à la 80e Assemblée Générale des nations unies. Du haut de la tribune de l’ONU, le Premier Ministre a notamment prononcé un discours au nom du Mali et de la confédération AES. En marge des travaux, le Chef du Gouvernement a eu de nombreux entretiens notamment avec ses homologues de l’AES avant de rencontrer ses compatriotes établis aux Etats-Unis. Le Général de Division Abdoulaye MAÏGA était accompagné du ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale, du ministre de la santé et du développement social, de la conseillère diplomatique du Président de la Transition, de représentants du CNT et de certains proches collaborateurs. Mali CIGMA  

Prytanée militaire : Les nouveaux élèves de la 7è font leur rentrée dans la grande famille

Les élèves déclarés définitivement admis au concours d’entrée au Prytanée Militaire de Kati ont reçu leur paquetage, ce dimanche 28 septembre, démarrant ainsi officiellement, les cours au compte de l’année scolaire 2025-2026. Au Prytanée de Kati, ce dimanche 28 septembre marque la rentrée pour les nouveaux élèves de la 7ème. Les parents sont venus en nombre pour accompagner leurs enfants et remplir des formulaires procéduraux. Les nouveaux semblent être dominés par la peur et l’angoisse. Malgré tout, ils se montrent intrépides à l’image de l’élève Oumar Ag Mohamed El Mehdy. Il s’est réjoui de son premier jour dans l’enceinte du prestigieux Prytanée Militaire et d’avoir porté cet uniforme tant convoité. L’accueil des nouveaux élèves est l’occasion de leur enseigner les principes fondamentaux de la vie militaire. Ces jeunes élèves qui arrivent en 7ème année, sont là pour être formés à l’enseignement fondamental et secondaire ainsi qu’à l’instruction militaire et physique. En rencontrant les parents d’élèves, le Commandant du Prytanée Militaire de Kati, le lieutenant-colonel Cheick Hamala BAYALA les a appelés à un suivi minutieux de leurs enfants. Avant d’ajouter que cette rentrée des classes pour ces nouveaux élèves est un moment clé pour perpétuer les traditions du Prytanée militaire tout en soulignant l’importance de l’héritage et de l’excellence. Le Prytanée militaire de Kati a pour mission de former les futurs cadres de l’armée, en leur inculquant discipline, patriotisme, et résilience à travers un programme d’éducation riche et cohérent. DIRPA

FAMa -recrutement 2024 : Gao entame les épreuves sportives

Les épreuves sportives des candidats au recrutement des Forces de Défense et de Sécurité de 2024 ont débuté, le lundi 29 septembre 2025, au stade Kassé KEÏTA de Gao. C’est dans une atmosphère de joie que le Commandant de zone, le Colonel Ibrahim SAMASSA a procédé au lancement des activités sportives des candidats. Auparavant, il leur a prodigué des conseils, exhorté l’ensemble des différents candidats à ne pas trop forcer afin d’éviter des incidents regrettables. « En effet, la consommation des stupéfiants à savoir les drogues et autres produits similaires ont été l’une des principales causes d’éliminations de beaucoup de candidats lors des précédents recrutements », a rappelé le Col SAMASSA. Toutefois, il a invité la jeunesse à s’éloigner des stupéfiants. Le Commandant de zone s’est réjoui de la mobilisation et de l’intérêt porté par la jeunesse de Gao pour les recrutements dans les forces de défense et de sécurité et pour l’esprit de défense de la nation. DIRPA

Fin de formation de commune de base du contingent 2023 : 445 recrues prêtes à servir

La cérémonie de fin de formation commune de base contingent 2023 du centre de formation de Gao s’est tenue le 26 septembre 2025. Elle a été présidée par le Com-théâtre adjoint du PCIAT- Est le Colonel-major Djibril KONE en présence du chef de cabinet, Mamadou Diakité   représentant le gouverneur, des autorités communales et des parents venus pour la circonstance. Ils sont 445 recrues dont 19 personnel féminin du contingent 2023 des Forces de Défense et Sécurité à suivre durant 06 mois la formation de commune de base. Ils ont été initiés au maniement des armes. Le règlement du service dans l’armée, le sport, le combat, la topographie, le Droit de l’Homme, la tactique, la discipline et la formation opérationnelle sont entre autres les matières parcourues. Le Directeur du Centre de Formation Commune de Base de Gao, le Lieutenant-colonel Ousmane DABITAO a procédé à la revue des troupes suivi du Commandant secteur, le Colonel Ibrahim SAMASSA, du Com-théâtre adjoint, le Colonel-major Djibril KONE. Il les a invités à la discipline, à la cohésion et à la fraternité d’armes afin de relever les défis sécuritaires auxquels le pays face. La remise des attestations aux 03 premiers, des cadeaux aux 10 meilleurs tireurs ont marqué l’événement. La cérémonie a été magnifiée par des exercices de démonstration en démontage et remontage d’armes, en différentes positions de tir, en self de défense, en chorégraphie au nom de l’AES et le défilé militaire. DIRPA

Préparatifs de la 4ᵉ réunion des DG des Douanes de l’AES : Les experts en conclave à Bamako

La capitale malienne abrite depuis ce lundi une rencontre de haut niveau qui marque une étape décisive pour l’intégration économique sous-régionale. En prélude à la 4ᵉ Réunion des Directeurs Généraux des Douanes de l’Alliance des États du Sahel (AES) et à la 2ᵉ Réunion du Comité de pilotage sur l’interconnexion des systèmes informatiques douaniers de l’AES et du Togo, les experts des trois pays de la Confédération (Mali, Burkina Faso, Niger) se sont retrouvés à Bamako pour préparer le terrain aux travaux des DG qui s’ouvriront le 2 octobre prochain. C’est l’Inspecteur général Amadou KONATÉ, Directeur général des Douanes du Mali, qui a donné le ton de ces assises en accueillant les délégations dans la salle de conférence de l’Hôtel Azalaï. Dans son discours, il a salué « l’engagement et la compétence » des experts venus du Burkina Faso et du Niger, ainsi que l’appui constant des partenaires publics et privés, avant de souligner l’importance du thème retenu : « Harmonisation des procédures douanières pour un commerce fluide et sécurisé dans l’espace AES ». Pour le DG des Douanes du Mali, cette harmonisation n’est pas qu’une question technique. Elle traduit la volonté politique des Chefs d’État de l’AES – le Capitaine Ibrahim Traoré, le Général d’Armée Assimi GOÏTA et le Général d’Armée Abdourahamane Tiani – d’aller vers une intégration plus poussée, fondée sur la libre circulation des personnes, des biens et des services. « Transformer nos frontières, souvent perçues comme des barrières, en véritables vecteurs de développement économique et social », a plaidé l’Insp. Gal Amadou KONATÉ, citant également le slogan de l’OMD pour 2025 qui appelle à une douane plus efficace, sécurisée et prospère. La rencontre de Bamako s’inscrit dans la continuité des travaux menés en mai dernier, lors de la 3ᵉ réunion des DG des Douanes de l’AES, déjà tenue dans la capitale malienne. À cette occasion, plusieurs textes fondamentaux avaient été validés, notamment sur l’assistance administrative mutuelle, les règles d’origine et le tarif préférentiel, le régime de transit, l’interconnexion des systèmes informatiques et l’exercice de la profession de commissionnaire en douane agréé. Cette nouvelle session permettra d’évaluer les progrès réalisés, mais aussi d’avancer sur deux projets stratégiques : le Code des douanes de l’AES et le Tarif extérieur commun. En accueillant cette réunion, Bamako confirme son rôle moteur dans le processus d’interconnexion des systèmes douaniers et dans l’harmonisation des pratiques administratives. Une dynamique qui, selon les autorités, doit aboutir à une plus grande fluidité des échanges intra et extra-confédéraux, tout en renforçant la lutte contre la criminalité transnationale et le terrorisme. Le patron des Douanes maliennes a enfin invité les experts à travailler « avec un esprit de franche collaboration et d’ouverture », rappelant que le partenariat public-privé est désormais une condition essentielle de réussite de la modernisation des administrations. La rencontre des experts, qui se poursuit jusqu’au 1ᵉʳ octobre, prépare le terrain à la réunion des Directeurs généraux des Douanes de l’AES et du Togo. Ensemble, ils devront tracer les lignes d’une stratégie commune capable de hisser l’espace AES vers un véritable marché intégré et sécurisé, au service du développement et de la prospérité des populations. CCOM-DGD

80e Assemblée Générale des Nations Unies : La deuxième réplique du Mali à l’Algérie

Deuxième réplique de Son Excellence Monsieur Issa KONFOUROU, Ambassadeur, Représentant permanent du Mali auprès des Nations Unies, en réaction à la déclaration de l’Algérie à l’occasion de l’Assemblée générale des Nations Unies. New York, le 29 septembre 2025 Merci Madame la Présidente ; Je ne prendrai pas beaucoup de temps. J’ai juste demandé la parole pour dire que j’ai écouté attentivement la réaction du Représentant de l’Algérie. Je m’attendais à des réponses sur les faits à l’origine des tensions entre le Mali et l’Algérie. En lieu et place, ce sont toujours les mêmes invectives et les attaques personnelles que j’ai entendues. Le fond du problème, c’est : •⁠ ⁠premièrement, les ingérences inacceptables du régime algérien dans les affaires intérieures du Mali et; •⁠ ⁠deuxièmement, la destruction du drone des Forces armées et de sécurité maliennes par le régime algérien. Donc, j’ai deux demandes pour lui : •⁠ ⁠la première, c’est de l’inviter à dire à ses autorités de donner leur consentement à la requête introductive d’instance que le Mali a formulée au niveau de la Cour Internationale de Justice. A mon avis, c’est le cadre approprié pour faire valoir les éléments de preuves, s’il ne veut pas le faire devant l’Assemblée ; •⁠ ⁠deuxième demande, c’est d’inviter ses Autorités à cesser les actions hostiles contre le Mali et à privilégier une approche constructive et respectueuse des relations anciennes, fraternelles et de bon voisinage entre le Mali et l’Algérie dans le règlement des différends qui nous opposent. Merci Madame la Présidente. CIGMA MAECI

Koulouba : Visite officielle du Président de la République du Niger à Bamako

Le Général d’Armée Abdourahamane TIANI, Chef de l’Etat du Niger est arrivé ce mardi matin 30 septembre 2025 dans la capitale malienne pour une visite officielle de quelques heures. Il a été accueilli à sa descente d’avion par le Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat, Président de la Confédération des Etats du Sahel (AES). Les deux dirigeants se sont rendus aussitôt au palais présidentiel de Koulouba où ils ont eu un tête-à-tête. Une entrevue élargie par la suite aux délégations des deux pays pour une séance de travail. Occasion pour les deux parties de passer en revue des sujets d’intérêt commun dans l’espace confédéral et de réaffirmer leur solidarité face aux multiples enjeux en vue de répondre efficacement aux attentes et aspirations du peuple du Sahel. Le renforcement de la coopération sécuritaire et économique, la défense de la souveraineté des États du Sahel, des questions diplomatiques et géopolitiques sont entre autres sujets au cœur de ce déplacement stratégique du Président TIANI à Bamako. A l’aéroport international Président Modibo KEITA Senou, on notait la présence des présidents d’institutions dont le général de corps d’armée Malick DIAW, Président du CNT, des membres du Gouvernement, des diplomates accrédités au Mali, plusieurs hautes personnalités de la République ainsi qu’une forte délégation de la communauté nigérienne établie au Mali. CIGMA

Célébration de la 19ème édition de la journée mondiale de lutte contre la rage : Le Ministère de l’Elevage et de la Pêche en première ligne pour l’éradication de la maladie à l’horizon 2030

Le Mali à l’instar des autres pays de la Communauté internationale a célébré ce 28 septembre 2025, la journée mondiale de lutte contre la rage. Les activités commémoratives, présidées par le Ministre de l’Elevage et de la Pêche Youba BA, ont eu lieu dans la cour de la Direction régionale des Services Vétérinaires du district de Bamako en présence des Ministres de l’Agriculture, de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, ainsi que des partenaires techniques et financiers et de plusieurs invités. Placée sous le thème « Agissons : toi, moi, la communauté », cette journée est un grand événement dédié à la sensibilisation pour mieux lutter contre la rage. Les activités liées à cette journée jouent un rôle essentiel dans le soutien aux efforts de prévention et d’élimination de la rage dans le monde entier. Avec un taux de mortalité de près de 100 %, une fois les symptômes apparus, la rage reste l’une des zoonoses les plus mortelles, tuant environ 60 000 personnes chaque année dans le monde, soit un décès toutes les 09 minutes, selon les données statistiques de l’Organisation Mondiale de la Santé. Les économistes estiment que 10 % seulement des ressources financières utilisées pour traiter en urgence les personnes mordues par un chien enragé (prophylaxie post-exposition) suffiraient aux Services vétérinaires nationaux du monde entier pour éradiquer la rage à sa source, et prévenir presque tous les cas humains dans le monde. Pour le Ministre BA, le thème retenu cette année est une invite à la prise des mesures individuelles et collectives pour enrayer la propagation de la rage. Les éléments clés de la lutte pour l’éradication de la rage, selon le Ministre de l’Elevage et de la Pêche, sont : – la surveillance et la notification de la maladie ; – les campagnes de vaccination de masse des chiens ; – le contrôle efficace des populations de chiens errants ; – l’amélioration de la connaissance de la maladie ; – la prévention des risques relatifs à la maladie par une campagne d’information, de communication et de sensibilisation, d’information et d’éducation du grand public. «Ces mesures doivent être accompagnées d’un accès rapide aux soins médicaux humains et aux traitements post-morsure Dans ce contexte, une collaboration étroite avec les Autorités sanitaires, dans le cadre d’une approche ‘’Une seule santé’, est essentielle», a-t-il ajouté. A en croire le Chef du département en charge de l’Elevage et de la Pêche, l’éradication de la rage passe nécessairement par un engagement politique et social fort à long terme, couplé d’un engagement communautaire. Le Mali, a annoncé le Ministre Youba Ba, s’est engagé dans le Programme mondial d’élimination de la rage transmise par la morsure de chien à l’horizon 2030. D’où l’élaboration et la mise en œuvre du Programme national de lutte contre cette maladie, a-t-il précisé. Il a informé l’assistance que des efforts importants sont déployés par l’Etat et ses partenaires dans le cadre de la lutte pour l’élimination de la rage. « Ces efforts se poursuivront à travers le financement du programme dont la finalité est l’information, la communication et la sensibilisation sur la rage, la vaccination gratuite des chiens, la formation des personnels des services vétérinaires, de la santé humaine et de l’environnement et de la population. C’est cela l’approche ‘’Une seule Santé’’». Ces efforts se traduisent par le recensement par les services vétérinaires, en 2024, de 1386 animaux mordeurs contre 1385 personnes mordues et 16 animaux de différentes espèces. « En plus des mises en observations, les services vétérinaires ont procédé au prélèvement de 36 échantillons pour suspicion de rage, dont 34 se sont révélés positifs » Le Ministre Youba Ba a remercié les plus Hautes Autorités de la Transition notamment Son Excellence, Le Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat et Le Général de Division, Abdoulaye MAIGA, Premier ministre, Chef du Gouvernement pour leur soutien et leur accompagnement. Il a aussi adressé les remerciements sincères de son Département à tous les acteurs qui appuient la réalisation des activités de lutte contre la maladie, notamment l’organisation de cette journée mondiale. Sans être exhaustif, le Ministre de l’élevage et de la pêche a cité l’Organisation Mondiale pour l’Agriculture et l’Alimentation (FAO), l’Organisation Mondiale de la Santé Animale (OMSA), l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Il a salué la dynamique du partenariat Public- Privé, qui est l’une des stratégies de lutte contre les maladies animales prônées par l’Organisation Mondiale de la Santé Animale. « La rage tue ! Tous ensemble, nous pouvons l’éliminer ! Pour ce faire, vaccinons correctement et régulièrement nos chiens et nos chats ! », a conclu le Ministre Youba Ba. Précisions que le Ministre a remis un important lot de matériels aux vétérinaires titulaires du mandat sanitaire représenté par Monsieur Madi Keita, Président de ladite association. #Mali gouvernement.ml #CIGMA #MEP  

80e AG de l’ONU : Droit de réponse du Mali à l’Algérie

New York, le 29 septembre 2025 Madame la Présidente, Mesdames, Messieurs, La délégation du Mali n’a pas pour habitude d’exercer un droit de réponse. Cependant, les attaques personnelles, grossières et condescendantes du Ministre algérien des Affaires étrangères m’obligent à intervenir pour corriger les contre-vérités que nous avons entendues. Par respect pour le décorum de cette Auguste Assemblée et pour l’idéal incarné par les Nations Unies, la délégation du Mali ne s’abaissera pas au niveau des invectives et attaques personnelles à la limite de la décence, proférées par le Ministre algérien des Affaires étrangères. Ce faisant, il a délibérément choisi de ne pas dire un seul mot des affaires à l’origine des tensions inédites entre nos deux pays. Pour ma part, je réitère la teneur de la déclaration du Mali, prononcée par le Général de Division Abdoulaye MAIGA, Premier ministre, Chef du Gouvernement de la République du Mali, le 26 septembre 2025, pour rappeler que les tensions actuelles entre nos deux pays prennent leur origine essentiellement dans les ingérences intempestives et inacceptables du régime algérien dans les affaires intérieures du Mali. Le peuple malien a décidé de prendre son destin en main et s’est approprié son processus de paix. Ensuite, est venu se greffer le différend concernant la destruction, par les Forces armées et de défense algériennes, d’un drone de reconnaissance et de surveillance des Forces armées et de sécurité maliennes, dans la nuit du 31 mars au 1er avril 2025. Quelques heures après cet incident, le Gouvernement du Mali a pris connaissance, par voie de presse, d’un communiqué du Ministère algérien de la Défense revendiquant la destruction d’un drone qui aurait violé l’espace aérien de l’Algérie sur 02 km. Afin d’approfondir les enquêtes, les autorités maliennes ont demandé aux autorités algériennes de leur fournir des éléments probants de leurs allégations. Plus de 72h après, aucune suite satisfaisante n’a été fournie par la partie algérienne. A l’issue de ses propres enquêtes et sur la base de preuves scientifiques publiées le 06 avril 2025 par Communiqué n°073, le Gouvernement du Mali a abouti à une certitude absolue: le drone des Forces Armées et de Sécurité maliennes a été détruit suite à une action hostile préméditée du régime algérien. Cette conclusion repose, entre autres, sur 1. le silence coupable du régime algérien et son refus de coopérer; 2. les données précises de la trajectoire de l’appareil, enregistrées dans le système, prouvent sans ambiguïté que l’appareil n’a jamais quitté l’espace aérien de la République du Mali. Mieux, le point de rupture de liaison du drone et le point de localisation de l’épave sont tous situés sur le territoire national malien; Vous comprenez par vous-mêmes que les allégations d’une prétendue violation de l’espace aérien algérien sur 02 km est une absurdité. Sinon, comment l’épave du drone se serait retrouvée en territoire malien à 9.5km de la frontière algérienne, si l’appareil avait réellement violé l’espace algérien sur 02 km? Les lois élémentaires de la physique rendent tout simplement impossible la dérive d’un drone abattu sur 22 km dans les airs. Il s’agit purement d’un acte d’agression inédit dans l’histoire des relations entre le Mali et l’Algérie. Cette action hostile, inamicale et condescendante est une preuve supplémentaire, si besoin en était, que le régime algérien parraine le terrorisme international au Mali et au Sahel. En effet, la destruction du drone malien avait clairement pour finalité d’entraver la neutralisation de groupes armés ayant revendiqué des actes terroristes. Face à cette agression caractérisée et au refus de coopération du régime algérien, le Gouvernement du Mali a décidé d’introduire une requête introductive d’instance au suiet de ce différend devant la Cour internationale de justice (CIJ). Il est regrettable là aussi, même si nous ne sommes pas surpris, de constater que le régime algérien a notifié son refus d’accepter la compétence de la CIJ. Comme moyen de défense, le régime algérien prétend respecter cette juridiction internationale. Il est facile de comprendre que cette affaire de drone malien abattu suscite un véritable embarras au sein de la junte algérienne. En effet, si le régime algérien avait du respect pour la justice internationale, comme elle le prétend, elle aurait dû accepter de déférer à la Cour internationale de Justice pour y présenter les éléments de preuve prétendument à sa disposition. Ce refus atteste non seulement de la négation de la justice internationale par le régime algérien, mais également de son mépris de la légalité internationale. C’est également un aveu de son indubitable culpabilité à la face du monde. Le manque de transparence du régime algérien vis-à-vis de la CIJ crédite davantage l’argument du Gouvernement malien sur la destruction de son drone et constitue une preuve supplémentaire du soutien de l’Algérie aux groupes armes terroristes. Le Gouvernement du Mali déplore le fait qu’au lieu de répondre aux faits établis et suffisamment documentés, le régime algérien privilégie une stratégie de fuite en avant et des invectives diffamatoires pour tenter de dissimiler son soutien aux groupes extrémistes, y compris les chefs terroristes ciblés par le drone malien abattu. Le Gouvernement du Mali dénonce cette agression flagrante du régime algérien contre la République du Mali, en totale contradiction avec le soutien total du Mali au Front de Libération Nationale (FLN) et avec sa participation effective à la guerre d’indépendance du peuple algérien frère, ami et voisin. Par conséquent, le Gouvernement du Mali réitère son appel au régime algérien à cesser ses ingérences intempestives et inacceptables dans les affaires intérieures du Mali et son soutien aux formations terroristes qui déstabilisent le Sahel. Le régime algérien gagnerait à concentrer ses efforts et son énergie sur ses propres contradictions et défis de gouvernance internes, ô combien importants et desquels il veut détourner l’attention. Nous renouvelons notre appel au régime algérien à changer d’approche, à améliorer ses relations avec ses voisins et à travailler de bonne foi à la stabilité, à la sécurité collective et au développement durable dans la région, dans le respect de la souveraineté des Etats. Je termine en rassurant que le Gouvernement du Mali ne ménagera