Message du ministre de la Sécurité et de la Protection Civile à l’occasion de la célébration de la Journée Internationale de prévention des Catastrophes, édition 2025

Lundi, 13 octobre 2025   Mes chers compatriotes,   Comme chaque année, le Mali, à l’instar de la communauté internationale célèbre le 13 octobre, Journée Internationale de Prévention des Catastrophes. Egalement appelée « Journée internationale pour la réduction des risques de catastrophes », cette date a été retenue par l’Assemblée Générale des Nations Unies en 1989 pour sensibiliser à la réduction des risques et promouvoir une culture mondiale de la prévention des risques. Elle vise également à encourager les pays à réduire les pertes humaines, économiques et en infrastructures en cas de catastrophe, à renforcer les moyens de subsistance, ainsi qu’à améliorer l’accès aux alertes multirisques et aux informations sur les risques de catastrophe. Cette journée constitue un appel à l’action mondiale pour renforcer la résilience face aux risques. Les catastrophes deviennent plus fréquentes, plus coûteuses et plus dévastatrices. Alors que les coûts directs des catastrophes ont atteint environ 202 milliards de dollars par an, le rapport d’évaluation mondial sur la réduction des risques de catastrophe 2025 estime que le coût réel est 11 fois plus élevé. Malgré cela, les investissements dans la réduction des risques de catastrophe (RRC) restent bien trop faibles dans les budgets nationaux et l’aide internationale. Placée sous le thème « Financer la résilience, pas les catastrophes », la Journée internationale pour la réduction des risques de catastrophe, édition 2025, appelle à un changement radical : financer la résilience maintenant pour éviter de payer les conséquences des catastrophes plus tard. Le financement est le défi unique qui unit les domaines de la lutte contre les catastrophes, du climat, du développement et de l’aide humanitaire. L’avantage de la réduction des risques de catastrophe réside dans le fait qu’elle peut renforcer simultanément tous les autres domaines, grâce à l’accent mis sur la réduction des vulnérabilités et le renforcement de la résilience. Les pays, riches comme pauvres, sont confrontés à des catastrophes plus vastes et plus destructrices. Cette situation est en partie due à la multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes, mais aussi à des investissements aveugles aux risques, qui accroissent l’exposition et la vulnérabilité des personnes et des biens. En effet, la prévention des risques de catastrophes obéit à une approche holistique, collaborative et multidimensionnelle, visant à protéger les communautés et à renforcer leur résilience face aux aléas naturels et technologiques. Il est donc impératif d’œuvrer à une bonne compréhension des risques, de favoriser l’investissement dans la résilience et de renforcer la gouvernance des risques. Mes chers compatriotes, Les inondations sans précédent que notre pays a connues pendant l’hivernage 2024, nous rappellent l’impérieuse nécessité d’inscrire la stratégie nationale de réduction des risques de catastrophe dans une approche proactive basée sur les actions anticipatoires, à l’effet d’une réduction substantielle des risques de catastrophe. Le Mali n’a pas attendu la définition de ce thème pour mettre un accent particulier sur le financement des activités de renforcement de la résilience. En effet, les expériences tirées de la gestion des catastrophes vécues par notre pays, ont permis la mise en œuvre de mesures préventives de réduction des risques de catastrophes à travers, entre autres, le démarrage des opérations de libération des servitudes des cours d’eau, le curage des collecteurs, la mobilisation d’un fonds spécial destiné à l’achat de moyens d’intervention au profit des services de secours et le relèvement post-crise pour les sinistrés des inondations. C’est le lieu d’admirer les efforts déployés par le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Général d’Armées Assimi GOITA, dans le cadre de la protection de la vie des personnes, la protection de leurs biens et la sauvegarde de l’environnement face aux crises et catastrophes de toute nature. Ainsi, le Gouvernement du Mali a-t-il développé plusieurs initiatives comme : • le renforcement des capacités de la Plateforme nationale pour la Réduction des Risques de Catastrophes ; • le développement d’outil numérique d’alerte précoce : SOS SECURITE ; • l’adoption du mécanisme d’actions anticipatoires aux risques d’inondation et de sècheresse ; • l’adoption du mécanisme de financement des contingences (CERP) avec la Banque mondiale ; • la multiplication d’exercices de simulation impliquant les communautés ; • le renforcement des capacités opérationnelles de la Direction générale de la Protection civile. A cette date mémorable, le Gouvernement du Mali, par ma voix, remercie l’engagement de l’ensemble des parties prenantes pour les implications techniques et financières qui contribuent à renforcer la résilience de nos populations face aux risques et aux catastrophes. Au Premier ministre, Chef du Gouvernement, je réitère ma gratitude pour son leadership dans le management du Comité Interministériel de Gestion des Crises et Catastrophes, dont il est le Président. A mes collègues ministres, j’adresse mes sincères remerciements pour leur disponibilité constante pour la mise en œuvre des différentes instructions et directives des plus hautes autorités en matière de prévention, de gestion et de réponses aux catastrophes. Vive le Mali uni et prospère dans un monde préparé face aux catastrophes avec une réduction substantielle des dommages.   Qu’Allah bénisse le Mali ! Je vous remercie !

Mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion : Visite du Premier ministre chez le doyen d’âge de la commune II Diomakan Konaté 

Dans le cadre du Mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion, le Premier ministre, Chef du Gouvernement, le Général de Division Abdoulaye MAÏGA, a rendu visite ce lundi 13 octobre 2025 au doyen d’âge de la Commune II. Âgé de 108 ans, Diomakan Konaté, paysan de profession, est père de 24 enfants et grand-père de 30 petits et arrière-petits-enfants. Il est considéré aujourd’hui comme l’un des doyens les plus âgés de Bamako, juste après Namory Keita, âgé de 113 ans. Originaire de Zoua, dans le cercle de Fakola (ancien cercle de Kolondiéba), il réside à Bakaribougou, où il mène une vie paisible aux côtés de sa seconde épouse, la première étant décédée. Il occupe également les fonctions de conseiller du chef de quartier. Le Premier ministre, venu humblement saluer ce symbole de longévité, a été chaleureusement accueilli par les habitants du quartier de Bakaribougou et par la famille Konaté, qui ont salué son humilité et sa simplicité. En signe de respect et de solidarité, il a offert au doyen une enveloppe de 500 000 FCFA, une calebasse de cola ainsi qu’une grande couverture, en prévision des périodes de fraîcheur à venir. Visiblement touché par cette marque d’attention, le patriarche de la famille Konaté a exprimé sa gratitude aux autorités, priant pour la paix et la prospérité du pays. Prenant la parole à cette occasion, le médecin Colonel-major Assa Badiallo TOURÉ, Ministre chargé de la solidarité, a rappelé que l’année 2025, décrétée Année de la culture, célèbre aussi les valeurs de respect envers les aînés. Elle a insisté sur l’importance de cette visite, qui s’inscrit dans la tradition de solidarité malienne consistant à honorer les personnes âgées où qu’elles se trouvent. La ministre a également annoncé que cette initiative se poursuivra avec les visites des présidents des institutions et des gouverneurs de régions. La séance de photos a immortalisé ces moments forts, marquant durablement cette édition du Mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion.   MSDS

Actualité des FAMa : Neutralisation d’un chef terroriste dans la zone de Farabougou

Lundi 13 Octobre 2025 L’Etat-Major Général des Armées informe l’opinion qu’une opération planifiée des FAMa à Sokolo et Farabougou le samedi 4 octobre 2025 permis la neutralisation d’un important chef terroriste. Après les investigations, il s’agirait du dénommé N’Dour. Natif de Souraka Singo, le chef terroriste N’Dour a dirigé et planifié plusieurs attaques dans cette zone. Il est auteur de nombreuses exactions contre les populations civiles. Après la neutralisation du chef terroriste Boubacar et de ses lieutenants la semaine dernière par les forces conjointes de L’AES, l’élimination du chef terroriste dénommé N’Dour par les FAMa vient encore affaiblir le rang des chefs terroristes semant la mort et la terreur dans nos pays. Unis nous vaincrons. DIRPA

Montée des couleurs à Koulouba 

Le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Chef de l’État et Chef suprême des Armées, a présidé ce lundi 13 octobre 2025 la traditionnelle cérémonie mensuelle de montée des couleurs au palais de Koulouba. Cette cérémonie, symbole de patriotisme et de cohésion nationale, a connu une forte mobilisation des collaborateurs du Chef de l’État, venus réaffirmer leur attachement aux valeurs de la République et à la souveraineté nationale. CCRP/PRÉSIDENCE 

Deuxième édition du « Lomé Peace and Security Forum » : Le Chef de la Diplomatie malienne intervient dans le panel des leaders 

Lomé, le 12 octobre 2025 En compagnie de ses homologues de la Confédération des Etats du Sahel et d’autres panélistes de haut niveau, Son Excellence Monsieur Abdoulaye DIOP, Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, a coanimé, le dimanche 12 octobre 2025, le panel des leaders sur des « Partenariats entre pays africains et autonomie stratégique en matière de sécurité » à l’occasion de la deuxième édition du « Lomé Peace and Security Forum ». Face aux défis complexes de l’Afrique, y compris le terrorisme, les ingérences extérieures, la mauvaise gouvernance, le Ministre DIOP a appelé au renforcement de l’autonomie stratégique tant en matière sécuritaire que dans les autres domaines de développement socio-économique. Pour le Chef de la diplomatie malienne, l’autonomie stratégique de l’Afrique en matière de sécurité n’est pas un luxe, ni une option mais une obligation pour nos États. A cet égard, il a indiqué que la stabilité et la prospérité de l’Afrique dépendront de sa capacité à se prendre en charge et à se défendre de manière autonome. Pour lui, l’appropriation des moyens de défense par le renforcement des capacités opérationnelles militaires et le développement de l’industrie de défense est un passage obligé pour garantir l’autonomie structurelle des pays africains. Solidarité africaine, confiance entre les États africains et respect mutuel étaient les maîtres mots du Ministre DIOP pour inviter les pays africains à renforcer leurs partenariats entre eux en vue de relever les défis multiformes à l’échelle continentale. A la lumière de l’élan solidaire et souverainiste, marqué par la mutualisation des efforts et ressources au sein de la Confédération des États du Sahel, les Ministres des Affaires étrangères de l’AES ont relevé les progrès militaires et la résilience socioéconomique au sein de l’espace confédéral malgré un contexte géopolitique hostile. Le panel a pris fin par une séquence interactive autour des questions AES-CEDEAO et d’autres thématiques aux niveaux national et régional liées à la paix, à la sécurité et au développement de nos États.   BIP/MAECI